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Dossier : Du sport sans limites

Vu dans le 360
15/04/2024
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Les seules limites qu’on a sont celles que l’on se fixe. Grande cause nationale, Jeux Olympiques… cette année, l’activité physique est à son apogée et ne laisse personne sur le côté. Du sport pour tous : chiche ! Des athlètes sur les starting-blocks à l’heure des JO à ceux qui mettent les voiles ou swinguent malgré le handicap… À vos marques, prêts, bougez !

Comme un air de jeux…

Il suffit de faire quelques pas à Vannes pour rencontrer des joggeurs, il suffit de sortir prendre l’air dans les Landes de Lanvaux pour croiser des vélos. Il suffit de jeter les yeux au large pour apercevoir des kayaks ou des voiliers. Le Golfe du Morbihan, par son décor et ses équipements, est un grand terrain de jeux pour qui rêve de se défouler, se dépasser. Alors que tous les regards s’apprêtent à se tourner vers Paris, ville aux cinq anneaux, tournons le nôtre vers l’agglo, territoire labellisé Terre de Jeux. Du green à l’eau, de l’équipement jusqu’à l’aliment, du sport santé aux J.O : le sport local dévoile tous ses visages.


Quand l’agglo joue collectif


Il est, pour certains, source de dépassement, pour d’autres de guérison, de rencontres ou de sensations… Le sport, simple loisir ou raison de vivre, a la capacité d’offrir ses bienfaits à quiconque embarque avec lui. Consciente de tous ses bénéfices, l’agglomération joue sur plusieurs terrains pour soutenir un accès à l’activité physique au plus grand nombre. Un engagement qui prend tout son sens en cette année de grande cause nationale. « La formidable dynamique des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 doit nous permettre de développer la pratique du sport pour tous nos administrés et notamment de structurer une offre sportive inclusive sur notre territoire ! », confirme Noëlle Chenot, vice-présidente en charge du sport et des loisirs.

DONNER LE GOÛT

Que diriez-vous d’un cours de voile entre les maths et le français ? Parce que l’équilibre, le travail en équipe et le sens des responsabilités sont des savoirs essentiels, l’agglomération propose trois dispositifs aux élèves de primaire du territoire. Naviguer avec plaisir, nager comme un poisson dans l’eau et pédaler en toute sécurité sont les objectifs de ces trois programmes par mers et par vaux. Outre les élèves, les cinq Aquagolfe répartis sur le territoire permettent à chacun de plonger dans le grand bain, avec des activités et des enseignements adaptés à tous les âges. Et parce que l’eau est toujours plus bleue chez le voisin, la nouvelle carte abonné permet d’accéder aux 5 piscines.

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Le dispositif scolaire nautisme comprend 6 séances en CM1 et 6 séances en CM2. Il offre une découverte du milieu marin et des rudiments de la voile, du kayak ou de l’aviron. Photo : 47° Nautik.

DE NOMBREUSES PISTES À EXPLORER

L’agglomération dispose d’autres nombreux sites uniques : des équipements communautaires (en gestion propre ou en délégation de service public) implantés dans des lieux de choix. 18 et 6 trous, vue sur Golfe, le golf de Baden, dans un cadre exceptionnel, joue à fond le jeu de l’inclusion avec l’organisation de sessions d’initiation pour de jeunes enfants autistes et celle d’un grand prix unique en son genre puisqu’il réunit sur le green des joueurs valides et porteurs d’un handicap. Cheveux aux vents sur l’eau à Séné, Arradon ou Baden depuis les bases 47° Nautik ou plongé en pleine nature à l’Étang de la forêt de Brandivy, les bases de loisirs offrent de nombreuses possibilités aux sportifs en soif d’aventures… Sarzeau et sa piste BMX très technique n’ont pas dit leur dernier mot et font parler d’eux par-delà les frontières régionales. Quant au vélodrome de Kermesquel (Vannes), riche de deux pistes inclinées et d’une tribune de 300 places : il voit de nombreuses écoles de cyclisme s’entraîner et accueille une dizaine de compétitions chaque année. Et, pour étoffer l’offre, une étude est lancée pour accueillir une piste de Pumptrack ainsi qu’une nouvelle piste de BMX (lire édito). C’est à travers le soutien à l’organisation de manifestations sportives comme l’Ultra Marin ou le marathon de Vannes mais aussi au RCV et à de jeunes brillants athlètes (lire témoignages en page suivante) que l’agglomération, entend aussi rayonner au national et à l’international. Rendez-vous bientôt aux JO !

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Le club Run in Séné lors de la première session de formation au stade de Kercado.

Club inclusif

Co-financé par les collectivités territoriales, ce programme destiné aux clubs sportifs propose un accompagnement théorique et pratique pour développer l’accueil de personnes en situation de handicap. Objectifs : lever les freins liés aux préjugés, rassurer les clubs sur leur capacité à gérer les problématiques, structurer et enrichir l’offre des pratiques sportives. L’agglomération a financé et organisé avec le Comité paralympique et sportif français une session de formation en octobre dernier pour 10 clubs du territoire : Espace danse du Kreisker (Saint-Avé), Gymnastique volontaire pour tous (Vannes, Séné), Run in Séné, Badminton club vannetais, Golf de Vannes-Atlantheix, Tennis club vannetais, Badminton club Theix-Noyalo, ASPTT Vannes, Peripheri’K (Elven), Ultra-Marin.


TÉMOIGNAGES


Julian, Pierre et Julia sont tous les trois des enfants du pays. Ils ont d’autres points communs dont celui de pratiquer le sport de haut niveau et d’être soutenus par l’agglo. Zoom sur des trajectoires de haut-vol.

 Julian Chartier.jpg Julian Chartier, 24 ans, trampoline (photo de couverture)

« À 4 ans, je montais pour la première fois sur un trampoline au sein du club vannetais UCK-NEF. Mon entraîneur a rapidement flairé le potentiel dans la qualité de mes rebonds… Je me suis toujours éclaté dans cette discipline et, grâce à un groupe d’entraînement stimulant, j’ai progressé et participé à mes premiers tournois à l’international à 11 ans. En 2017, j’ai intégré le pôle France d’Antibes en suivant en parallèle une licence en sport. Cette année a une saveur particulière avec les entraînements et qualifications pour les JO. J’ai été remplaçant à Tokyo, mais vu le contexte je n’avais pas pu sortir de l’hôtel. Être qualifié cette année, à la maison serait un double rêve ! »

 © Paola Tertrais.jpgJulia Cherot, 21 ans, 800 m

« Mes parents, qui ont toujours couru, m’ont inscrite au baby athlé toute petite. Je suis passée par les clubs de Theix, Questembert… et suis arrivée au club de Vannes il y a 5 ans. C’est là que, soutenue par mon coach, j’ai changé de posture et que j’ai commencé à me donner à fond. Le 800 m est une distance qui demande beaucoup d’exigence, qui demande à la fois d’être rapide et de tenir sur la distance, mais c’est dans celle-là que je m’éclate le plus. Mes entraînements quotidiens, en parallèle avec ma vie étudiante (licence marketing à l’UBS) me demandent certains sacrifices, j’ai mis de côté les sorties par exemple… Mais, la récompense est là, j’ai été trois fois championne de France. Objectif : JO 2028 à Los Angeles ! »

 © Activimages-JacVan.jpgPierre Le Corre, 34 ans, triathlète professionnel

« J’ai grandi sur la Presqu’île de Rhuys, aujourd’hui encore, je considère Sarzeau comme ma maison, c’est ici que j’ai mes repères. Comme mon père avait un bateau, il a fallu rapidement apprendre à nager pour apprécier le Golfe en toute sécurité. Pour moi le triathlon s’est vite imposé car il combinait mon goût pour les sports d’endurance et mon côté explorateur. J’ai toujours aimé passer du temps dehors, découvrir les petits sentiers… Aujourd’hui, les courses et les entraînements sont mon quotidien puisque j’ai réussi à en faire mon métier (il est champion du monde de relais mixte et longue distance en individuel NDLR). Sélectionnable aux JO, j’attends la qualification officielle en juin, après Rio, participer aux Jeux de Paris et récolter une médaille serait l’objectif d’une carrière ! Je me languis du départ de cette course… »


Jeux de Rhuys, un pont du Péloponnèse à la Presqu’île

Les cérémonies d’ouverture et de fermeture ainsi que les épreuves sportives réparties sur tout le territoire pourraient le laisser penser. Pourtant, vous n’êtes pas à Olympie. Ni même à Paris, mais sur la Presqu’île de Rhuys. C’est en référence directe aux Jeux Olympiques que les huit communes de cette entité du Golfe ont lancé, en 2021, les leurs. Deux jours d’épreuves, 15 disciplines allant du tir à l’arc à l’escalade, 560 participants, peut-être le double de spectateurs… L’échelle n’est pas la même, mais l’esprit des Jeux, lui demeure : fédérer autour du sport.

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Rendez-vous à 18 h pour la cérémonie d’ouverture des jeux à Saint-Gildas-de-Rhuys (terrain de tennis rue Saint-Goustan) !

Cette année, du 31 mai au 2 juin, lors d’épreuves mixtes et bon enfant, chaque participant tentera de remporter des points pour sa commune et de remporter, ainsi les seconds jeux de Rhuys. Rendu possible grâce à l’énergie des communes et des nombreuses associations du territoire, l’événement porté, pour cette seconde édition, par Le Hézo, mise davantage sur le plaisir que sur les médailles ! Jeux de Rhuys, un pont du Péloponnèse à la Presqu’île Retrouvez l’interview vidéo de Julia sur notre site internet et nos réseaux sociaux !

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Inscription gratuite à partir de 14 ans sur lehezo.com


Overstim.s, la recette de l’endurance

On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. C’est la raison qui a poussé Daniel de Saint-Ouen, cycliste amateur à élaborer, dans sa cuisine, le premier gâteau énergétique de l’effort en 1982. « À l’époque, relate Frédérique, la fille du créateur de l’entreprise Overstim. s, pour s’alimenter suffisamment, il devait se lever 3 heures avant la course pour avaler un plat de pâtes et de jambon ! »

© Paul Foulonneau
Préparation, effort ou récupération, Ovestim.s propose des aliments adaptés aux nombreux besoins des sportifs.

C’est depuis sa maison familiale du Val d’Oise que le chef d’entreprise, entouré de médecins et spécialistes de la nutrition, développe ses recettes et étoffe ses gammes qu’il vend par correspondance. Plus de 40 ans plus tard, Overstim.s, installée à Plescop et Saint-Avé, a fait sa place dans l’univers de la nutrition sportive. Dans les rayons des grandes enseignes européennes comme dans les magasins spécialisés, à l’instar de Tonton Outdoor à Vannes et sur internet, les barres de céréales, pâtes d’amande ou gels énergétiques accompagnent les coureurs et cyclistes dans leurs épreuves. Et ce n’est pas rien : « Une mauvaise alimentation peut vous faire louper une course ! », soulève Frédérique de Saint-Ouen désormais à la tête de l’entreprise de 40 salariés.
Fabriqués dans le Golfe, ces produits glucidiques aux parfums multiples sont reconnus pour tenir l’endurance. Prochain challenge ? « Développer la gamme bio et proposer des saveurs salées pour éviter la saturation au goût sucré lors de longues épreuves ». Faire du sel avec du sucre… Rien n’arrête ces athlètes de la recherche !

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overstims.com


Maison sport-santé : le sport comme une bulle

Leur travail, c’est la santé. Sandrine Joubert et Méghanne Le Dantec, legging et baskets se sont trouvées autour d’une même vision du sport : « Une source de bien-être. » Au quotidien, l’éducatrice en sport-santé et l’enseignante en activités physiques adaptées en font le constat : « L’activité physique pratiquée dans de bonnes conditions apporte des réels bienfaits (suppression de certaines douleurs, amélioration du mental…) elle redonne de la force, de l’élan. C’est aussi une source de lien social qui offre une véritable bulle de réconfort ! » Bref, le sport sur ordonnance, elles y croient.

MSS
Pour compléter l’offre manquante sur le territoire, des séances de sport-santé sont proposées aux seniors de la ville de Meucon. Une collaboration entre la maison sport-santé et le CCAS de la ville.

Conscientes, que le premier frein à la pratique sportive était l’éloignement géographique des offres, surtout en cas de fragilité, Sandrine et Méghanne ont créé, en 2022, une maison sport-santé (association sport santé évènements). Aujourd’hui, leur association, labellisée par l’État, navigue à travers les communes adhérentes des agglomérations d’Auray et de Vannes pour accompagner les habitants dans la reprise d’une activité physique adaptée à leurs besoins et envies. À ce jour, sur l’agglomération Surzur, Vannes, Meucon, Séné ont choisi d’intégrer leur dispositif et permettre ainsi l’accès à des prestations sur mesure à leurs habitants. « Après un bilan individuel, nous les aidons à trouver l’activité et la structure adaptées, qu’il s’agisse d’une personne souffrant de pathologies, âgée, ou tout simplement éloignée du sport depuis très longtemps, décrit Méghanne, sourire aux lèvres. Les moyens sont différents, l’objectif est toujours le même : rallumer la petite flamme ! »


Yacht club Crouesty Arzon : quand le handicap met les voiles

Voilà deux ans que le club de voile d’Arzon ouvre grand ses bras à tous les publics. Et si en amont, il a fallu soulever des montagnes pour y parvenir, l’objectif est que, sur l’eau, ces efforts-là ne se voient pas. « En bateau, les différences doivent s’estomper », affirment en choeur Patrick Lecoeuche et Dominique Eveno, à l’origine du projet. « Nos objectifs sont la découverte, la formation et la compétition, avec ou sans matériel adapté (bateaux qui ne déssalent pas, commandes centralisées, logiciels pour mal-voyants...) afin que chaque participant puisse aborder la voile inclusive en toute sécurité. »

YCCA
Physiques, cognitifs, psychologiques… les bénéfices pour les navigants sont nombreux.

Pour parvenir à accueillir, au sein du YCCA, des instituts spécialisés avec des apprenants en fauteuil, malvoyants, porteurs d’un handicap mental… Patrick, éducateur handivoile et Dominique, médecin ont dû s’appuyer sur l’existant et aménager le club et son environnement. « Il ne s’agit pas que des bateaux, mais de l’accès aux sanitaires, vestiaires, pontons… ». Le jeu en vaut la chandelle : « Nous étions inquiets de savoir si nous trouverions du public. Aujourd’hui, nous travaillons avec de nombreuses institutions et notre inquiétude principale est de décevoir les attentes, tant elles sont nombreuses ! », avouent les bénévoles. « Et quand vous avez un grand gaillard, autiste, qui refuse de monter à bord au début et qui, une semaine après, veut rentrer chez lui en bateau, je pense que vous pouvez dire que le pari est gagné ! », lâche Patrick, ému. Recherche de soutiens, mutualisation du matériel avec d’autres clubs bretons… pour pouvoir répondre à toutes les demandes, les bénévoles redoublent d’énergie. L’aventure ne fait que commencer !

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ycca.fr


Vannes entretient la flamme

7,2 km de parcours, 35 éclaireurs dans 2 convois : Vannes est dans les starting-blocks en attendant son moment ! Après Lorient, Pontivy et Josselin, la cité des Vénètes marquera la touche finale de la journée morbihannaise de la flamme olympique le 6 juin prochain. Symbole vivant de l’unité entre les peuples, la torche enflammée démarrera sa course à Olympie le 16 avril avant d’entamer un long périple à bord du Bélem pour rejoindre Marseille. Pour mettre en lumière les pépites du territoire, la Flamme fera, lors de son passage dans le Golfe, escale sur l’Île-aux-Moines et dans la ville de Vannes… Elle sera aussi l’occasion de mettre en valeur certains sportifs du territoire sélectionnés pour passer le relais.

Vannes
Bénédicte Le Moal (La Vannetaise), Patricia Picot (escrime), Franck David (planche à voile) et Jean-Claude Lepeltier (ASPTT) sont les quatre porteurs de flamme pour la ville de Vannes.

Le sujet qui fâche

Sur les réseaux, à l’accueil, par téléphone ou sur le terrain, certains sujets qui froissent reviennent souvent lors de nos échanges. Nous y répondons.

« J’AI L’IMPRESSION QUE L’EAU DES AQUAGOLFE EST MOINS CHAUDE QU’AUPARAVANT. »

Depuis décembre 2022, l’agglomération s’est engagée dans un plan de sobriété énergétique afin de réduire de 15 % ses dépenses de consommations énergétiques et d’éviter le risque de coupure d’électricité sur le réseau pendant les pics de consommation hivernaux. Dans ce cadre, le choix a été fait de baisser d’un degré la température de l’eau dans l’ensemble des Aquagolfe. Un geste qui a permis de réduire la facture. En 2023, cet arbitrage gagnant a fait chuter la consommation de gaz de 18 % et celle d’électricité de 6 %. Néanmoins, il est important de rappeler que la température de l’eau des piscines peut varier en fonction de ses usages : du moins chaud pour l’entraînement de haut-niveau au plus confortable pour les bébés dans l’eau.