Site Web de Golfe du Morbihan - Vannes agglomération

Patrice Pluyette, un auteur en résidence - Contrat territoire-lecture (CTL)

 

Le contrat territoire lecture de l'agglomération

Chaque année, une résidence d’auteurs sur un des pôles du Réseau des Médiathèques du Golfe.

L’agglomération a signé avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), un Contrat Territoire Lecture (CTL) qui donne la possibilité d’accueillir chaque année des auteurs en résidence longue de création.

À écouter

Le CTL expliqué par Elodie Le Bail, coordinatrice du réseau des médiathèques du Golfe

En savoir plus

C’est dans ce cadre que s’est tenue cette 3e résidence, de septembre à décembre 2022 sur les communes de La Trinité-Surzur, Séné, Sulniac et Theix-Noyalo.
L’auteur Patrice Pluyette s’est immergé sur le territoire pendant 13 semaines et a partagé son univers littéraire avec les habitants et notamment les “Seniors”.
À noter que le genre retenu pour cette résidence était l’écriture de soi. Les objectifs sont de soutenir et valoriser ses actions culturelles en lien avec la lecture publique ; d’initier de nouveaux projets en direction de publics ciblés : territoires identifiés par la DRAC, service de l’État, comme une « zone blanche », pour des “publics empêchés”…

Ce contrat a duré 3 ans, a bénéficié d’un soutien financier et est accompagné d’une expertise de la part de la DRAC et de « Livre et Lecture en Bretagne ».
Le CTL vient renforcer les actions existantes que porte l’agglomération dans le cadre de sa politique de lecture publique, notamment la mise en réseau des médiathèques du territoire, qui a donné naissance aux Médiathèques du Golfe. Le projet complète également les actions culturelles Déclic Tribu et les rencontres d’auteur.rice(s) et d’illustrateur-rice(s) organisées toute l’année dans le cadre du dispositif scolaire Expression Livre.


Clémence Weill en 2020 / 2021

Clémence Weill ouvre aux publics la possibilité de partager une expérience d’écriture et de création à travers des ateliers et de rencontrer les mots « autrement », sur une forme particulière : l’écriture théâtrale. Réaliser des collages de textes, enregistrer, dessiner, écrire à l'oral pour raconter sans toucher un stylo, tout un programme d’ateliers chantiers.


Séverine é en 2019 / 2020

Auteure de poésie contemporaine, Golfe du Morbihan - Vannes agglomération accueillait un projet visant à travailler en lien avec le territoire rural. Elle a sillonné les communes de Grand-Champ, Brandivy, Colpo, Locqueltas, Locmaria-Grand-Champ, à la rencontre de ses habitants et en résidence de septembre à décembre 2019, en partie pour y animer des ateliers d’écriture.

www.compagnielacabane.fr


Patrice Pluyette, auteur romancier en terres morbihannaises

www.patricepluyette.com

À voir [vidéo]

«Pluyette l’enchanteur» et «La vallée des dix mille fumées», à retrouver sur www.kubweb.media

À écouter

Patrice Pluyette rencontre le territoire

Le temps d’écrire

Patrice et les «cabossés»

Patrice Pluyette, romancier et poète

P.PluyetteNé le 5 septembre 1977 à Chevreuse dans les Yvelines, je décide de me consacrer à l’écriture en 2002, au terme d’études de Lettres Modernes à la Sorbonne Paris IV. Je suis diplômé d’un mémoire de Maîtrise sur « Le merveilleux dans l’oeuvre d’Eugène Ionesco ». Je me suis lancé dans l’écriture « professionnelle » à 24 ans. La publication de mes livres, l’obtentions de bourses et de résidences m’ont permis de vivre ensuite. En 2004, je quitte la région parisienne pour venir m’installer en Bretagne, au bord de la mer. J’ai toujours préféré la nature à la ville. Au contact des éléments, mon imagination a commencé à galoper.

Ma rencontre avec le territoire

Ma résidence d’écriture à Golfe du Morbihan-Vannes agglomération m’a beaucoup apporté humainement. Au cours de mes ateliers, j’ai rencontré des personnes qui m’ont énormément touché, notamment parmi les seniors. La plupart de milieu rural, ils m’ont passionné par le récit qu’ils me faisaient de leur vie, et j’ai admiré leur manière de voir l’existence, simplement, avec beaucoup d’authenticité. J’ai adoré découvrir les communes visitées, les personnes qui m’ont accueilli au sein des institutions et du parc naturel. Les évènements ont eu lieu dans des cadres magnifiques, et je garde de chaque action un souvenir très fort, qui me marquera longtemps. Je me suis senti très à l’aise avec tout le monde, il y a toujours eu une excellente ambiance.

Ce que j’ai publié

Je publie mon premier texte en 1999 dans une revue littéraire puis mon premier livre, un recueil de poèmes, en 2001 (Décidément rien, éditions Galerie-Racine). Suivent deux romans aux éditions Maurice Nadeau : Les béquilles (2004) et Un Vigile (2005). Ensuite six romans aux éditions du Seuil dans la collection Fiction et Cie : Blanche (2006, un roman d’amour), La traversée du Mozambique par temps calme, Prix Amerigo Vespucci, Prix Mac Orlan (2008 : un roman d’aventure), Un été sur le Magnifique (2011 : un roman érotique), La fourmi assassine (2015 : un roman policier), La vallée des Dix Mille Fumées (2018 : un roman naturaliste), et Film fantôme (2023 : un roman de chevalerie et de cinéma). Certains de ces romans ont été sélectionnés pour le Prix Goncourt, finaliste du Prix Goncourt des Lycéens, le Prix Médicis, le Prix du style, le Prix Jean Giono, le prix RTL/lire, le Prix Alexandre Vialatte.

Les 4 phases de mon processus de création

1 - La prise de notes, l’observation, la recherche, la conception (dessins, schémas)
Dans un premier temps l’écriture se passe sous forme de notes que je transcris dans un carnet à partir d’idées qui me traversent, pêle-mêle. Il m’arrive aussi de dessiner ou de faire des collages pour me rendre plus claires les images mentales que j’ai dans ma tête. Parallèlement, je lis des livres en lien avec les thèmes ou le genre que j’aborde. Je fais des recherches, dans des médiathèques, sur le terrain. J’accumule de la documentation. Toute cette période peut durer jusqu’à un an et demi et se caractérise par une forme de tâtonnement. Je réfléchis à ce qui constituera le fond de mon livre, le sens.

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2 - L’écriture proprement dite
Elle a lieu chaque jour au réveil pendant une à quatre heures. Je suis alors très concentré : je produis une forme sur du sens. J’essaie de construire mon livre dans l’ordre mais je suis souvent amené à écrire la fin avant le milieu, à tout faire dans le désordre.
Je connais généralement mon début et ma fin. Mais je ne sais pas comment je joindrai les deux, ou alors vaguement. Je me laisse guider par un désir intense qui prend la forme d’une idée fixe.
Au fur et à mesure, j’améliore mes phrases comme on améliore un brouillon, en réécrivant les passages plusieurs fois, en les changeant de place, en faisant du montage, en revenant sur tout le livre des dizaines et des dizaines de fois jusqu’à ce que tout me semble en place. Cette période peut durer elle aussi un an et demi.

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3 - La remise du manuscrit à l’éditeur
C’est une période difficile, d’attente et d’inquiétude.
Que vaut mon livre ? Que va en penser mon éditeur ?
La plupart du temps tout va bien, ses remarques ne concernent que de menus détails. S’ouvre alors un temps de perfectionnement du texte d’un mois ou deux, un échange entre l’éditeur et moi afin que tout soit parfait. Puis un préparateur de copies et un correcteur scrutent les coquilles, les illogismes, les incohérences, les fautes grammaticales.
Là aussi un échange se crée entre le correcteur et l’écrivain. Le « bon à tirer » vient ensuite et le livre part en impression. C’est alors le service de presse, l’envoi du livre aux journalistes avant que deux mois plus tard le livre arrive enfin sur les tables des librairies, accompagné des premiers articles et commentaires.

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4 - Quel écrivain je suis
J’ai besoin de calme pour écrire, de temps, de nature.
Je ne suis pas un écrivain des villes. J’ai volontairement quitté la région parisienne au début des années 2000 pour m’installer en Bretagne, dans le Morbihan, au bord de la mer.
La vie m’y semblait plus douce, plus belle pour penser et imaginer. Je ne me suis pas trompé. Chaque jour, une fois que j’ai écrit, je lis puis je vais marcher pendant une heure, parfois davantage. Je réfléchis alors à ce que j’ai conçu, je prépare ma journée du lendemain dans ma tête, je prends des notes sur la façon dont j’envisage la suite. De retour à la maison je ne me remets pas écrire car la frustration crée une dynamique, un moteur qui me donne plein d’énergie pour le lendemain. De la même manière je ne travaille pas le week-end afin que l’écriture me manque et que je la retrouve le lundi dans un désir toujours plus renouvelé, plus fort.
Je m’isole souvent dans des lieux retirés pour des périodes de concentration totale où je crée jour et nuit. À ce titre, j’ai pendant longtemps séjourné dans des monastères.

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Regards croisés entre auteurs biographe et romancier

À écouter

Hélène Pagano Saunier, biographe à Sulniac raconte sa rencontre avec Patrice Pluyette

Hélène Pagano Saunier, biographe à Sulniac raconte sa rencontre avec Patrice PluyetteC’est la première fois que je travaille avec un écrivain sur un sujet qui est au coeur de ma pratique : l’écriture sur soi. La biographie amène évidemment à écrire un récit de vie et j’ai trouvé très intéressant de percevoir la vision de Patrice s’emparant de ce sujet. La posture est totalement différente !

 
Ma rencontre avec Patrice

L’écrivain se sert de son imagination pour créer une nouvelle histoire, avec ses propres mots ; alors que le biographe doit « s’effacer » pour rendre le récit le plus authentique possible, fidèle aux choix des mots employés par la personne, pour laisser place à la voix du biographié.

Notre rencontre sur ce sujet commun donne à voir que nos deux visions, nos deux approches sont comme deux miroirs singuliers apposés à une même histoire initiale.

Cependant, ce qui est surprenant et amusant dans cette expérience, c’est de constater que nos rencontres avec les habitants de Sulniac ont fait émerger les mêmes singularités des personnes dans nos textes, comme si l’essence de chaque rencontre – le « soi » du moment partagé - avait transcendé nos récits, peu importe la forme qu’ils prennent au final.

Je trouve que ce regard croisé d’auteurs illustre le champ des possibles que propose l’écriture sur soi.


Ateliers d’écriture pour les seniors

À écouter

Résidence Penhouët de Séné EHPAD Roz Avel de Theix-Noyalo

Les publics empêchés…qui sont-ils ?Depuis les années 1980, le terme de « publics empêchés » désigne les personnes malades, personnes en situation de handicap (mobilité réduite, cécité, problèmes cognitifs), personnes très âgées, hospitalisés, détenus en milieu carcéral, personnes en situation d’illettrisme ou ayant des difficultés avec la lecture (DYS).

 
Les publics empêchés…qui sont-ils ?

Les publics « empêchés et/ou éloignés » du livre et de la lecture cumulent souvent empêchements physique et culturel pour des raisons économiques, sociales, géographiques (personnes en situation d’exclusion sociale ou géographique). Trois conventions nationales définissent ces publics et les actions envisagées en leur faveur : la convention « culture-santé », la convention « culture-justice » et la convention « culture et handicap ». Des actions culturelles et de médiation sont menées par des collectivités territoriales en partenariat avec les ministères de la culture, les ministères chargés de la justice, de la santé, de la ville, de l’éducation nationale ou de la jeunesse, avec l’Agence Régionale de la Santé.

Marie-Joëlle LETOURNEUR – Livre et Lecture en Bretagne


Atelier intergénérationnel à Sulniac

À écouter

La place de l’intergénérationnel à Sulniac Agnès Le Moal, élue aux solidarités

Atelier intergénérationnel à SulniacL’atelier intergénérationnel d’écriture « Part’âge », animé par Hélène Pagano Saunier, biographe et Patrice Pluyette, écrivain, réunit des enfants de l’Accueil de Loisirs et 8 séniors.

 
Part’âge pour Sulniac 2040

Il s’inscrit dans la continuité des actions communales de Sulniac favorisant les rencontres entre générations. Séniors et jeunes se retrouvent lors d’ateliers de cuisine, de sorties cueillette de champignons ou pêche à pied, de tournois de boules ou de jeux de société, de plantations de fruitiers et d’arbres, d’ateliers créatifs…

Cet atelier d’expression alimente de façon singulière le Plan de Référence Urbain « Sulniac 2040 ».en sollicitant les enfants sur ce qu’ils imaginent de leur futur, de la vie à Sulniac dans 20 ans et les séniors sur ce dont ils rêvaient au même âge.

Il existe donc bien une complémentarité et une émulation entre la démarche d’Hélène, biographe, en charge de relater au travers des récits des aînés, une histoire de la commune et celle de Patrice, romancier, passeur de lien entre les habitants du territoire pendant sa résidence, chacun avec son identité professionnelle.

Agnès Le Moal, élue aux solidarités à Sulniac.


Les ateliers publics

Litter’Nature - Séné
« Tout brille dans la forêt en cet instant. Les yeux aussi, du reflet de l’eau et d’excitation », in La traversée du Mozambique par temps calme. La nature occupe une place de choix dans l’oeuvre de l’auteur de la « Vallée des Dix mille fumées ». Aux côtés d’un naturaliste, Patrice Pluyette nous fait (re)découvrir la réserve de Séné qui s’éclaire différemment de ce regard croisé ».

À écouter

La place de l’intergénérationnel à Sulniac Agnès Le Moal, élue aux solidarités

Les Mousseurs de Mots - Séné

Les Mousseurs de Mots existent 2008. Les 25 participants choisissent des sujets différents, parfois légers, parfois plus littéraires, mais toujours basés sur l’imagination. Antoine leur propose de se lancer dans l’écriture, à leur façon. Parfois, à l’occasion d’une sortie, les « écrivants » doivent décrire ce qu’ils observent. Imaginer, ressentir et s’émouvoir, avec toujours en perspective : le plaisir d’écrire.

À écouter

La place de l’intergénérationnel à Sulniac Agnès Le Moal, élue aux solidarités

Le voyage immobile La Trinité Surzur

La plume de Patrice Pluyette est familière de l’émerveillement. L’auteur nous a invité à un voyage littéraire au coeur de ses romans. Il a donné vie, par sa voix, aux explorations du lointain comme du plus proche, le temps d’une pause bucolique au petit étang de la Fontaine Lorec.

Le voyage immobile La Trinité Surzur

Instantanés littéraires Theix-Noyalo

Parc Brural – Théâtre de verdure.

Durant 2 heures, Patrice Pluyette nous a invité à Theix-Noyalo pour une flânerie dans le parc de Brural sur les bords de la réserve.
Les participants ont pris le temps de savourer les mots durant cette déambulation qui a permis de découvrir l’univers de l’écrivain. Les échanges ont été riches, surprenants, finalement, un auteur serait-il un « animal » comme les autres ?..

Les urban sketchers de Vannes

Présentation des Urban Sketchers – Manifeste.

Urban Sketchers (USK) est une organisation à but non lucratif qui met en avant la valeur artistique, narrative et pédagogique du dessin «in situ», qui en fait la promotion et crée des liens entre croqueurs dans le monde entier, qu’ils soient chez eux ou en voyage.

Le mouvement est né à Seattle (Etats Unis) quand Gabriel Campanario, dessinateur du Seattle Times, a découvert d’autres dessinateurs sur Internet pour partager leurs dessins. Il a grandi grâce à la communauté Flickr, site web de partage d’images, puis les blogs Urban Sketchers ont fleuri tout autour du monde, créant une communauté riche en styles et en couleurs.

Chaque semaine, les Urban Sketchers de Vannes se retrouvent de façon informelle, pour croquer un lieu dont le choix est concerté. De belles surprises sont à découvrir sur leur page Facebook : à chaque auteur son regard différent, à chaque croquis sa touche personnelle ! Une belle façon de voir le monde.

Retrouvez les Urban Sketchers de Vannes sur leur page Facebook : www.facebook.com/groups/croqueursdupaysdevannes

Les urban sketchers de Vannes

Sylvie Bargain, croqueuse à La Trinité-Surzur

Vous ne l’avez peut-être pas remarquée ? Et pour cause, quand Sylvie croque, elle est discrète, attentive, le regard aussi vif que le coup de crayon. Elle dessine au quotidien, et ce depuis une dizaine d’années. Son regard s’aguerrit, ses traits évoluent, et le carnet qu’elle promène dans son sac en sait quelque chose : il en garde les traces.

Le blog de Sylvie Bargain : bigoudene46.over-blog.com

Sylvie Bargain, croqueuse à La Trinité-Surzur

Hélène Pagano Saunier, biographe en quête à Sulniac

À écouter

Le projet d’Hélène Pagano Saunier, biographe à Sulniac

Hélène Pagano Saunier, biographe en quête à SulniacMa mission ? «Écrire les Histoires Extraordinaires de Gens Ordinaires» À travers nos partages et échanges, j’Encre leur récit de vie sur un livre et ainsi l’Ancre dans la mémoire pour que chacun puisse laisser une empreinte dans l’histoire, si ce n’est dans l’Histoire !

Que se cache-t-il derrière mon envie de faire raconter ? Des valeurs fortes comme la Transmission et le Partage. Partager et transmettre à notre entourage ou au monde des récits véritables, du vécu, pour que rien de s’efface et tombe dans l’oubli ou l’inexactitude ou l’ignorance...» Encrer pour Ancrer» !

Ici les témoignages de nos seniors sont mis à l’honneur. Comment ont-ils façonné nos villes en traversant ces années de progrès et d’avancée de modernité ?»

Le projet que je mène avec la Mairie de Sulniac est d’écrire la biographie de la commune. En rencontrant des personnes âgées qui habitent Sulniac depuis longtemps, voire depuis toujours, je collecte leurs récits de vie et leurs souvenirs de la commune afin d’en reconstituer son histoire, son patrimoine, la mémoire de ses lieux et de ses habitants.

Qui sont les personnes qui ont façonné la commune telle qu’elle est aujourd’hui ? Comment ont-ils participé à son évolution depuis 1950 ? Nous avons choisi cette date car elle correspond à une période charnière dans l’Histoire, cette décennie correspondant au passage d’un mode de fonctionnement ‘traditionnel’ à une modernisation des pratiques quotidiennes et agricoles.

De plus, la Mairie a constaté l’intérêt de ses habitants pour l’histoire de Sulniac, ce qui illustre un désir d’enracinement des personnes qui viennent s’y installer. Celles-ci n’ont pas d’attache particulière avec le lieu mais ont envie d’y créer des liens, cela permet de développer un sentiment d’appartenance à la commune et de s’y investir.

La mémoire des lieux et des personnes sont, à mon sens, connectés et c’est ce lien que j’aimerais mettre en valeur.

La finalité de ce projet est un livre qui retracera l’histoire de la commune de Sulniac, de 1950 à nos jours ainsi qu’une exposition durant la 25ème édition de la Fête de la Pomme qui aura lieu en Octobre 2023.

Une forme d’écriture sur soi : Sulniac porte la parole de ses habitants et se projette vers 2040

À écouter

Marylène Conan, maire de Sulniac, explique le projet de référence urbain de Sulniac Agnès Le Moal, adjointe aux solidarités à Sulniac
Marylène Conan, maire de Sulniac, explique le projet de référence urbain de Sulniac Agnès Le Moal, adjointe aux solidarités à Sulniac

À voir [vidéo]

Le projet à retrouver sur www.kubweb.media

Le Plan de Référence Urbain « Sulniac 2040 » a démarré :

Cet outil indispensable va permettre à tous les acteurs de projeter la commune et guider les choix à l’horizon 2040 : l’organisation urbaine, le logement, les commerces et services et les équipements nécessaires pour accompagner la population. Il permet d’élaborer un projet d’ensemble avec une vision, à court, moyen et long terme.

« Sulniac 2020 » a dessiné le bourg d’aujourd’hui

L’organisation appréciée du bourg d’aujourd’hui, le supermarché et la médiathèque en coeur de bourg, la salle de sports et l’espace enfance à proximité immédiate des deux écoles sont le résultat de cette étude conduite avant les années 2000. Cette réflexion a aussi facilité l’acquisition de terrains au sud du bourg, la réserve foncière du Goh Len en partie urbanisée.

Vers « Sulniac 2040 »

Le double défi d’économiser l’espace, d’accueillir une nouvelle population et d’accompagner le bien vivre et le bien vieillir sont l’essence même du Plan de Référence Urbain : étudier l’existant et faire de la couture pour le développer en faisant preuve d’intelligence collective !
Balade urbaine, rencontres avec les acteurs du territoire, élus, agents communaux, commerçants et habitants sont la base du travail de prospective attendu du bureau d’étude sélectionné.
Il s’agit de se projeter, de réfléchir ensemble à l’organisation du coeur de la commune, pour rapidement préciser les projets d’extension ou construction de la mairie, de la maison des jeunes, concrétiser celui de l’habitat seniors, et imaginer le «Sulniac 2040 » en optimisant le foncier communal que nous avons la chance de maîtriser.

Commune de Sulniac

Commune de Sulniac


Portraits

À écouter

Alice Jégat, postière, raconte Sulniac

Alice Jégat, postière, raconte Sulniac

Anecdote de factrice “ Un peu avant les années 1970, mon mari et moi avons reconstruit la forge et la maison. Nous avions un petit magasin attenant à la forge où nous vendions des pointes, des socs de charrues, tout le petit matériel agricole et des pièces de cycles à réparer. La commune cherchait un local dans un commerce pour installer l’agence postale. Je m’en suis chargée et plus tard, ils ont donné la distribution du courrier aux agents qui le voulaient. J’ai accepté.

Un jour, j’allais faire la distribution à vélo, j’ai été suivie deux fois par un fourgon. Le premier, je ne me suis pas inquiétée. Le deuxième, il m’attendait dans le lotissement du Guernehué. Et puis il me suivait toujours. Alors, comme j’allais jusque Kergaté et qu’il s’était garé dans un chemin, à attendre que je revienne puisque je revenais ensuite sur mes pas, machinalement, j’ai dit au paysan qui était là : « J’ai l’impression qu’il y a un camion qui me suit ”. Il m’a dit : “ Ne t’en fais pas, je prends mon tracteur et je vais devant toi”. Et en effet, le fourgon était là, à m’attendre. Ils en avaient probablement après la sacoche… Comme je déposais les mandats, les pensions à domicile, il y avait de l’argent dedans et c’était ce qu’ils voulaient. À la Poste, ils m’ont dit : “ Vous prenez une sacoche mais vous ne mettez pas d’argent dedans ; ils ne regarderont pas s’il y a de l’argent à l’intérieur ”. Mais je n’avais pas eu besoin comme j’avais trouvé mon sauveur. Sinon, je me faisais prendre. Entre le lotissement et Kergaté, il y avait un bout de chemin sans habitation.

J’ai fait la distribution pendant onze ans, à vélo, tous les jours. Je crois que cela m’a aidé à me tenir en bonne forme. ”

Biographie fictive, plume du romancier

Mise en abîme Alice, 92 ans, a fait construire sa maison de Sulniac sur l’ancien jardin qui jouxtait l’atelier de son mari forgeron, un atelier qui servait aussi de magasin de forge où se vendaient le petit matériel agricole et des pièces détachées de vélo. Le vélo, elle connaît bien car elle a été factrice, parcourant des kilomètres dans la campagne. Elle a échappé un jour à un braquage de forains qui voulaient lui voler l’argent qu’elle transportait pour distribuer aux habitants leurs pensions et leur retraite.

Alice raconte tout cela à Hélène, biographe, qui est en face de moi. Alice se trouve à ma gauche. Je suis ici pour observer, juste cela, enregistrer dans ma tête. L’entretien se déroule dans le salon d’Alice, et avec Hervé le réalisateur sombrement vêtu qui se fond dans l’environnement pour filmer la scène, nous faisons la remarque que ce salon ressemble à un décor de studio : lumières tamisées, spots, couleurs neutres, dominante de noir et de gris pour augmenter les contrastes. Ça me plaît. Ça plaît aussi au caméraman qui cadre en bougeant Alice dialoguant avec Hélène, et moi qui regarde Alice et Hélène converser. Il y a aussi une preneuse de son. Au cours du reportage le fils d’Alice entre, il reste plusieurs minutes sur le pas de la porte sans bouger, sans oser faire le moindre bruit. Ça me fait sourire.

Alice reprend le déroulé de sa vie. Sa voix est posée. Hélène rebondit sur certains passages, l’invite à aller plus loin. Dehors il s’est remis à pleuvoir et on se sent bien ici. On se surprend à ne pas vouloir que ces instants cessent. Toujours être ainsi : observateur d’une action en train d’être observée.


À écouter

Entretien avec Yves Le Berre

Biographie réaliste, plume de la biographe

“ J’ai des racines bretonnes mais j’ai vécu à Paris jusqu’à 38 ans. Un jour ma belle-soeur m’a dit : « Viens, on va à un Fest Noz ». J’y suis allé et j’ai été comme électrifié, j’ai reçu un choc, je me sentais tellement bien là-bas, dans cette ambiance. Cela a été une véritable révélation.

Dès mon retour, je me suis inscrit dans à la Mission Bretonne de Paris, pour pouvoir m’entrainer à danser. J’étais un piètre danseur et je me suis accroché.

Maintenant, je danse dans des cercles celtiques, il en existe de différents niveaux et je suis aujourd’hui au niveau de «l’excellence ».

Je me suis rendu compte que j’avais un don pour transmettre la danse. Alors depuis 2014, je me consacre à la danse bretonne. Je danse environ 42 heures par semaine, entre mes cours, les représentations et les moments pour moi.

Je fais partie de l’association de Theix, En Arben, qui signifie La rencontre, en breton. Je me plais bien à Sulniac, c’est une belle commune à dimension humaine, il y a encore des valeurs tournées vers la tradition. J’espère que ça restera comme ça. ”

Biographie fictive, plume du romancier

Le danseur

Yves est le plus grand des danseurs bretons. Pourtant il n’a pas toujours été danseur, ni breton. Comme quoi, tout est possible.

Influencé par les danses traditionnelles bretonnes du 19ème siècle ainsi que par les bals folk, les danses de salon (Mazurka, polka) et la danse écossaise, il devient danseur à 38 ans.

C’est à cet âge-là aussi qu’il vient habiter en Bretagne, après Paris. Grâce à un fest-noz il découvre cette discipline sportive et culturelle et voilà notre Yves qui passe son monitorat de danse bretonne en obtenant le niveau d’excellence. Non sans travail et persévérance car, d’après lui, il n’était pas franchement bon ni fait pour ça au début. Il était juste passionné. Et la passion, le désir, l’ont amené à devenir le plus grand des danseurs bretons. Il vit à Sulniac et fait la fierté de la commune. Il est demandé partout pour dispenser ses cours, animer des pardons, des fêtes religieuses, dans un souci de transmission.

Un jour, il représente la France au concours mondial de danse folklorique. Ça se passe au Canada. Yves arrive en finale. Il déboule sur la piste en costume breton et dégomme tout sur son passage. Ses mouvements sont remplis de grâce. Ses trois frères ont fait le déplacement pour l’encourager. On dirait qu’il vole au-dessus de la scène. La foule n’en revient pas. Il gagne. Il devient le plus grand danseur du monde et met à l’honneur la Bretagne et Sulniac devant toute la planète.

Bientôt la terre entière afflue à Sulniac pour rencontrer le danseur fou et le voir s’exprimer encore, on ne s’en lasse pas de le voir bouger avec tant de technique acquise et de facilité apparente. Sulniac devient officiellement « capitale mondiale de la danse », et la Bretagne attire tous les touristes.

Alors Yves décide de s’isoler sur une île pour être tranquille, et aujourd’hui, humble et modeste, il danse pour l’immensité, face à l’horizon, tout seul, juste pour le plaisir du geste sûr, du geste beau, et pour réfléchir.


À écouter

Les 80 ans de Irma

Biographie réaliste, plume de la biographe

Entretien Irma Aranjo

“ C’est marrant, là, les quatre-vingt ans, cela ne m’a rien fait ; mais les soixante-dix ans… ça je n’ai pas accepté, j’ai même failli tomber dépressive. Alors que les quatre-vingt ans, pas du tout, c’est bizarre hein ? On reparlait de ça et ils ont dit : « Moi ça ne m’a rien fait ». Et bien moi, les quatre-vingt, non, mais les soixante-dix, je me disais : « Mais c’est pas vrai, soixante-dix ans, mais je suis vieille! ».
Je commençais à être dépressive. Après je me suis reprise, j’ai dit ben non, ce n’est pas la peine, l’âge c’est l’âge, et puis voilà.
Et puis, quand les gens me disent : « Tu ne fais pas ton âge », bon, c’est déjà bien, ça m’a remonté le moral. Mais les 80 ans, ça ne m’a rien fait du tout, pourtant c’est dix ans après.
J’ai vieilli, je ne sais pas jusqu’à quand on va vivre. J’espère vivre encore le plus longtemps possible et quand même avec une bonne santé, pour que je vois mes petits bouts grandir. Parce que là, ils savent dire : « C’est mamie, c’est mamie », mais ils ne comprennent pas encore.
J’ai deux arrière-petits-fils, un de trois ans et un qui est né au mois de juillet. Mon mari et moi, on voudrait bien les accompagner et qu’ils nous connaissent vraiment.

Biographie fictive, plume du romancier

Irma la star Irma revient de loin, comme si elle avait effectué un immense voyage commencé dès sa naissance. Abandonnée par ses parents, elle vécut en famille d’accueil jusqu’à 14 ans, à Colmar.

Après une année d’école ménagère elle fut accueillie jusqu’à 21 ans dans des foyers où elle s’occupait de l’hygiène de la maison. Ce n’était pas tous les jours facile mais, pleine de courage et de positivité, Irma ne se plaignait jamais.

Sa vie fut une vie de labeur, chaque minute à suer sang et eau pour rester vivante, debout, et se nourrir. Elle fut serveuse dans la restauration, blanchisseuse, polisseuse de verres de montres, barman (à Peillac). Elle a nettoyé des chambres et fait la plonge, le service dans des hôtels.

Irma fait partie de ces personnes qui dans l’ombre agissent pour améliorer la vie des gens. On ne la remarque pas, on ne la félicite jamais et pourtant ce qu’elle a abattu est phénoménal, extraordinaire. Et quel caractère ! Elle a habité un peu partout, à la Courneuve, en Loire-Atlantique, à Theix, Saint-Avé, depuis 34 ans maintenant à Sulniac.

Sa tribu, elle l’a trouvée auprès de son mari et de sa fille. Elle nous montre ses photos de famille. Aujourd’hui elle est grand-mère, et pour se délasser de son existence chahutée qu’elle a affrontée avec force et abnégation, elle lit beaucoup, dans sa maison accueillante qui reçoit du monde tout le temps.

Et c’est un vrai bonheur de la rencontrer, Irma, de l’avoir auprès de soi. Elle rayonne. Avec l’humour qu’elle a, elle dit que grâce à notre rencontre, elle va devenir une star.


À écouter

Madame Mabilais

Biographie réaliste, plume de la biographe

“ Ce qui m’aura beaucoup aidé à vivre, ça parait peut-être un peu étrange, c’est le rôle des objets dans ma vie. Je crois que les objets ne vous foutent jamais de coups de pieds. Je les collectionne depuis que je suis petite : des vases, des cruches, des livres, des chaussures… Quand mon grand-père, que j’adorais, est mort, j’ai récupéré sa lampe Pigeon. Mon premier livre, c’est son livre des plantes qu’il m’avait donné. Je l’ai toujours.

Je me disais : « Faudrait qu’ils le rééditent, c’est tellement beau ». Et il l’a été, il y a environ quatre ans, je l’ai trouvé au musée d’Orsay. C’est exactement le même, avec les mêmes dessins, les mêmes textes. J’aime les objets depuis que je suis petite, ils m’ont toujours rassurée.

On peut les trouver partout, bien sûr dans les foires à tout, mais aussi par exemple en bas à droite dans un tableau, tout petit mais on les a vu quand même. Je fais aussi collection de mots, j’adore les mots. D’ailleurs, pour certains, je me rappelle encore quand je les ai découverts ou quand on m’en a offert.

Je me souviens qu’une copine m’avait offert un mot et le carnet pour le noter, c’était le mot chryséléphantin : c’est quand un objet d’art ou un bijou, en ivoire, est recouvert d’or. Avec mes enfants, on jouait souvent à ça : “C’est quoi votre mot préféré ?”. Et vous, si on vous interroge, c’est quoi votre mot préféré ? ”

Biographie fictive, plume du romancier

Collectionneuse dans l’âme

“ Lucette collectionne les objets. Tous les objets. Elle dit qu’au moins, eux, ils ne vous donnent pas de coup de pied. Mais elle aime aussi les êtres humains. Elle en a vu des tas : elle était professeur de lettres. La littérature, la culture, c’est son autre passion. Un livre étant un objet, on peut dire qu’elle se passionne principalement pour les livres.

Elle passe le plus clair de son temps dans sa maisonnette perdue au fond des bois de Sulniac.

Les larges baies de son salon donnent sur la forêt. Elle s’y promène chaque matin. Puis elle rentre pour lire et écrire. L’intelligence n’attend pas.

Elle tient un journal, comme Virginia Woolf, qu’elle admire. Mais elle ne le montre à personne, par pudeur. Elle dit que lire et écrire permettent de traverser de lourdes épreuves, et malheureusement elle en a traversé, des épreuves, comme tout le monde mais il y a des gens sur terre qui souffrent plus que d’autres. Ces personnes sont souvent plus intéressantes que n’importe qui, car leur parole est pesée, ils ne donnent pas leur confiance facilement, il faut les mériter.

Lucette reste dans le silence la plupart du jour, la nuit aussi. Elle rêve. Elle pense aux petits bouts d’hommes et de femmes qu’elle a eus comme élèves et qui lui ont donné souvent beaucoup de fil à retordre. Elle est un peu mélancolique. Elle attend le passage d’un ange libérateur qui lui révèlera la vérité sur la vie et la clef du bonheur. Mais cet ange ne vient pas.

Un soir pourtant, quelques heures après le coucher du soleil, une ombre se distingue à travers les troncs du jardin. Cette ombre se déplace et entre par la fenêtre non verrouillée de la chambre de Lucette, qui dort. C’est une ombre légèrement diaphane. Elle se couche sur elle.

Au réveil Lucette ne s’est rendu compte de rien. Elle réalise juste qu’elle a particulièrement bien dormi et qu’elle va à merveille. Pour la première fois de son existence elle est heureuse. Sa vision du monde a changé. Le monde non, mais la vision qu’elle en a, si. Elle va écrire un roman, voilà ce qu’elle aurait dû décider de faire depuis toujours. Et son roman sera le plus beau roman jamais écrit, car l’âme de Lucette est puissante. ”


Lalo, auteur-compositeur-interprète à l’école Marie Curie de Theix-Noyalo

Lalo, auteur-compositeur-interprète à l’école Marie Curie de Theix-Noyalo

À écouter

Le projet pédagogique, raconté par les enseignants

Le projet pédagogique, par Morgane Le Bars - musicienne intervenante

Musique à l’école

Golfe du Morbihan - Vannes agglomération est porteuse de nombreux projets culturels dont «Musique à l’école». Ce dispositif déploie 6 musiciens intervenants auprès d’enfants d’écoles primaires du territoire.

Dans ce cadre, l’équipe intervient chaque année sur divers types de projets allant du chant choral aux percussions corporelles, de la découverte instrumentale à la création sonore : les formats sont divers et s’adaptent au fil des rencontres et partenariats...

Le «Contrat Territoire Lecture» mené en parallèle par le réseau des Médiathèques du Golfe de l'agglomération a été l’occasion de mettre en lien des classes de l’école Marie Curie de Theix autour des échanges intergénérationnels. Une des classes bénéficie d’un atelier avec Lalo pour la création d’une chanson à partir de récits collectés par Patrice Pluyette auprès de résidents d’EHPAD.

Les classes ont été accompagnées, fin 2022, par Morgane Le Bars, musicienne intervenante de l’agglomération, en travail vocal, de création de paroles, et de mise en perspective sur le sujet.

Le temps qui passe, de l’enfance au 3e âge, tout comme les souvenirs qui y sont liés ont été l’occasion de définir des thèmes : les souvenirs, les objets du quotidien, les moments historiques marquants. Les élèves ont entamé une enquête sur ce que des enfants de leur âge avaient pu vivre, entendre, ressentir il y a plusieurs dizaines d’années.

À écouter

Patrice, collecteur pour Lalo

Lalo et Patrice Pluyette, projet intergénérationnel

« En quoi la matière orale, écrite, les expressions et souvenirs d’anciens, collectés dans les EHPAD ou Résidence autonome, est-elle utile ou nécessaire à l’écriture de la chanson « La Vie de Bernadette dans les années 50 » ?

Pour parler de quelque chose de vrai, de vécu et d’authentique. Les enfants d’aujourd’hui n’ont pas idée de la vie concrète que menaient leurs arrière-grands-parents. Parler de la libération de la France par exemple, a forcément plus de sens si c’est évoqué par quelqu’un qui l’a vécu. Patrice Pluyette a joué le rôle d’un porteur de messages, d’un ambassadeur de souvenirs, de vocabulaire, d’anecdotes et le mot LIBERATION a pris une importance considérable dans l’écriture de la chanson. »

Lalo

À écouter

Lalo et les CM1 - CM2 de l’école Marie Curie à Theix-Noyalo

Echanges en classes avec Lalo

Qui est Lalo ?Depuis qu’il a 10 ans, il joue du piano et comme le piano, c’est compliqué à emmener partout, il a décidé de jouer d’instruments plus facilement transportables. C’est comme cela que depuis quelques années, il « gratouille » la guitare, le ukulele, la mandoline, le banjo, le cavaquinho, etc... plutôt d’instruments que l’on dira de la famille des cordes pincées.

 
Qui est Lalo ?

Qui est Lalo ?Il se découvre un goût pour l’écriture, surtout les chansons, dans le cadre des fêtes de familles, où à la demande de ses proches, il se retrouve à chambouler, bousculer, tirailler, retravailler des chansons connues de tous. Il se prend au jeu et aujourd’hui, il est auteur compositeur interprète.

C’est ainsi qu’après avoir longtemps joué dans des groupes de musique tels que Fatras, Trio Laid ou encore La Calèche À Chanter, Lalo a été amené, par goût, à animer des ateliers d’écriture auprès des enfants.

Aujourd’hui, en parallèle de ces ateliers, il propose une animation qui amène le public à venir chanter avec lui sur scène, une sorte de karaoké vivant qui s’appelle Chant’Âge. Il joue également le rôle de Lucien Ménard dans le spectacle « Train de Vie »…

Un chanteur de gare qui a toujours rêvé de travailler dans cette gare…

Lucien, il pense qu’il faut suivre sa voie, ses voix… alors il écoute son coeur… Et ses rêves…

Attention au départ… Et à demain… Peut-être…


Les partenaires

À écouter

Livre et Lecture en Bretagne, au service de la lecture publique, avec les collectivités territoriales

Les atouts du partenariat

Médiathèques Pôle vert - Réserve Naturelle des Marais de Séné - Résidence Penhouët - Mousseurs de mots - Résidence Roz Avel - Hélène Pagano Saunier - Les élues de Sulniac (PRU) - la P@sserelle - Lalo / École Marie-Curie / DRAC / Livre et Lecture en Bretagne - KUB

Vincent Ropert, Directeur des Affaires Culturelles Golfe du Morbihan–Vannes agglomération

La conduite d’un Contrat de Territoire Lecture (CTL) s’appuie sur un réseau. Sans partenaires associés, l’auteur en résidence serait en peine pour rencontrer les publics et conduire des ateliers littéraires. Aussi, c’est par le biais d’opérateurs en relation avec les populations que le travail s’effectue. Les médiathèques sont naturellement sollicitées. Mais c’est également le cas des foyers-logements, des EHPAD, d’établissements spécialisés, de centres pénitentiaires... Les partenariats permettent des collaborations qui font émerger des résultats improbables dans des endroits inattendus. Les partenariats permettent une relation de proximité qui facilite l’expression des publics et, par le biais d’ateliers participatifs avec un auteur, une curiosité sinon une envie d’écrire et de lire.

KuB

KuB – KulturBretagne - est une plateforme VOD qui diffuse des films liés à la Bretagne. Sur KuB, toutes les oeuvres sont accessibles gratuitement et sans inscription.
Également sur KuB, des reportages exclusifs réalisés en co-édition avec des structures partenaires. À ce titre KuB collabore depuis 2018 avec Golfe du Morbihan-Vannes agglomération à la réalisation de reportages au plus près des actions culturelles du territoire.
Une attention particulière est portée à la valorisation de la matière de Bretagne et au Patrimoine Culturel Immatériel.

Hervé Portanguen

Réalisateur de documentaires, cet ancien journaliste caméraman (TV Rennes, France 3 Bretagne, France 2, Arte), s’est formé à la réalisation documentaire en 1996 à l’INA.

Hervé Portanguen écrit et réalise des films portant sur le spectacle vivant, les arts plastiques et les sujets sociétaux.
Réalisateur pour KuB, son dernier film Marquis, noblesse punk est consacré au groupe Marquis de Sade.