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dossier
Le réemploi pour ne pas gaspiller
Réparer, transformer ou réutiliser plutôt que jeter : le réemploi est l’une des solutions en plein développement pour réduire nos déchets et participer à l’économie sociale et solidaire.
Pour la Semaine européenne de réduction des déchets, l’agglomération propose de nombreux ateliers en lien avec les acteurs du territoire : réparer son vélo, construire un meuble en palettes, cuisiner des restes, jardiner au naturel...
Le réemploi, la réparation et la réutilisation contribuent à mieux valoriser nos produits : en leur offrant une durée de vie allongée, en évitant de puiser dans les ressources
naturelles, en participant à une économie circulaire et à la ré- duction des déchets. Qu’il s’agisse de meubles, d’équipements électroménagers, de vêtements, de décoration, de livres ou en- core d’alimentation, de plus en plus de structures et d’initiatives s’engagent pour limiter le gâchis et pour recycler ou réparer un maximum de produits.
❚ DÉVELOPPER LE RÉEMPLOI
Golfe du Morbihan - Vannes agglomération réfléchit avec plusieurs porteurs de projets du réemploi à la création d’une recyclerie et d’une matériauthèque. Le principe : récupérer des objets en déchè- terie ou en apport volontaire pour les transformer et les remettre dans le circuit de la vente. L’idée est également de travailler avec des grandes surfaces de bricolage, des entreprises de BTP ou des
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artisans pour racheter à faible coût des invendus, des fins de stock de matériaux. « Il s’agit de fédérer les nombreux acteurs qui tra- vaillent déjà sur la question du réemploi et de la lutte contre le gas- pillage. Et puis les attentes du public vont dans ce sens, surtout les nouvelles générations qui se sentent concernées », précise Lucien Ménahès, vice-président en charge des déchets à l’aggloméra- tion.
❚ DE NOMBREUSES INITIATIVES LOCALES
À Vannes, piloté par le club des entreprises, et avec la participa- tion de la banque alimentaire du Morbihan, du Groupe D’Aucy et de l’ESAT du Prat, un nouveau projet de lutte contre le gaspillage alimentaire a vu le jour. « Plus de 800 tonnes de pain sont jetées chaque année dans le département, remarque Xavier Biénassis, de l’ESAT. Nous avons créé l’atelier du Prat Pain perdu pour récu- pérer le pain invendu chez les boulangers, dans les cantines et les grandes surfaces. » Le pain collecté est trié, broyé et mis à sécher
360 I N°3 I AVR. MAI. JUIN. 2018
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