J’habite dans une maison avec jardin
Obtenir un composteur en maison individuelle
Des distributions gratuites de composteurs individuels sont organisées sur tout le territoire, Pour en obtenir un, 2 solutions :
- Je me rends à une permanence
Sans inscription,
Tous les jeudis de 15h30 à 18h30,
Centre d’exploitation des déchets – rue Jean Guyomarc’h – ZA Saint-Léonard – Theix Noyalo. - Je m’inscris à une session de distribution dans la commune de mon choix.
Prochaines distributions
J’habite dans un immeuble
Si les espaces verts le permettent, des aires de compostage partagé (en pied d’immeuble ou sur espace public) sont progressivement installées par l’agglomération en lien étroit avec les communes et les gestionnaires d’immeubles. 130 résidences sont déjà équipées sur le territoire et 150 nouveaux sites seront proposés à l’installation par les agents de l’agglomération.
Pour disposer d’un composteur partagé, la démarche est la suivante :
- Contactez nos services pour prendre connaissance des études terrain réalisées,
- Proposer le site de compostage au conseil syndical et au gestionnaire d’immeuble,
- Trouver des habitants volontaires pour participer à la vie du site.
Si toutes les conditions sont réunies, le site de compostage sera mis en place et un accompagnement sera réalisé par les agents de l’agglomération (formation, matériels, appui technique et communication).
Chaque site fonctionne grâce à vous et à des habitants bénévoles nommés « référents ». Chaque participant peut participer : mélanger le compost, ajouter du broyat… Le référent organise les transferts, distribue le compost mûr et communique avec ses voisins…
Pour participer et devenir référent, il suffit de nous contacter au 02 97 68 33 81 ou dechets@gmvagglo.bzh
Si vous avez déjà une aire de compostage partagé en bas de votre immeuble ou dans votre quartier, vous pouvez retirer un bioseau au siège de l’agglomération.
Une solution pour les zones urbaines denses
Le compostage individuel ou partagé n’est pas possible ? Des composteurs grutables en point d’apport volontaires seront progressivement installés. Ces équipements expérimentés depuis 1 an sur la commune de Saint-Avé ont fait leurs preuves et seront déployés au cours de l’année 2025 sur les communes de : Theix-Noyalo, Séné (déjà installés), Vannes, Sarzeau, Arzon, Elven, Ploeren, Plescop et Arradon. 200 équipements sont à installer.
Plus d’informations sur l’expérimentation des différents outils réalisée à Saint-Avé
Ces modalités de tri sont déterminées par des études cartographique et terrain effectuées par les services de l’agglo et validés par les communes et les gestionnaires.
Je suis un professionnel
Depuis le 1er janvier 2024, le tri des biodéchets est obligatoire pour tous, y compris les non-ménages (entreprises, associations, administrations…). Trois cas de figure peuvent se présenter :
- Votre structure produit plus de 7 kgs de biodéchets par jour (métiers de bouche, cantines…) : rapprochez-vous d’un prestataire de collecte ou d’accompagnement au compostage. L’agglomération peut vous accompagner dans ce sens.
- Votre structure produit jusqu’à 7 kgs de biodéchets par jour, dispose d’un espace vert et souhaite composter sur place en autonomie : l’agglomération peut vous mettre à disposition un ou plusieurs composteurs, après contact et validation des conditions. Si votre structure remplit les conditions énoncées, contactez le service déchets.
- Votre structure produit peu de biodéchets (déchets du midi des salariés, café…) en centre-ville : accès possible aux points d’apport volontaire qui seront progressivement déployés dans les centre-ville concernés.
Conditions de mise à disposition de composteurs pour les non-ménages
Depuis le 1er janvier 2024, le tri des biodéchets est obligatoire pour tous. L’agglomération peut mettre à disposition des professionnels un ou plusieurs composteurs, sous conditions :
- Le volume de déchets alimentaires produit par l’entreprise est inférieur à 7 kg / jour)
- L’entreprise dispose d’un espace vert suffisant pour accueillir le matériel et pour utiliser le compost produit (minimum 5 m²)
- L’entreprise dispose d’une solution pour utiliser le compost produit (utilisation sur les espaces verts du site, utilisation par les salariés…)
- Une ou plusieurs personnes dans l’entreprise sont formées à l’utilisation d’un composteur et devront être autonomes.
- Vous attestez pouvoir allouer 1 à 3 h / semaine à la gestion du composteur (brassage, apport de structurant…)
- L’entreprise dispose de matière structurante à apporter au composteur (feuilles mortes, petits branchages, broyat de bois, petites cartonnettes…)
Attention : le compostage de déchets cuits nécessite un entretien plus important, rapprochez-vous de structures d’accompagnement au compostage en établissement.
Si votre structure remplit les conditions énoncées, contactez le service déchets par mail dechets@gmvagglo.bzh ou par téléphone au 02 97 68 33 81.
Le compostage en établissement est possible uniquement pour les structures produisant moins de 1 tonne par semaine, soit 52 tonnes par an [Arrêté du 9 avril 2018].
Le nombre et le type de composteurs que l’agglomération mettra à disposition dépendra des volumes de déchets produits. Pour toute demande, merci de nous fournir les informations suivantes :
- Nature de l’activité
- Nombre de salariés
- Nature des déchets produits sur place (préparations de repas, petits déchets alimentaires du midi et marc de café…)
- Si possible une estimation de la quantité de déchets produits par jour ou semaine.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le compost
Foire aux questions
Le composteur, seul, n’attire pas les rongeurs : si vous les apercevez, c’est qu’ils étaient déjà présents dans l’environnement. Il existe quelques astuces pour limiter leur venue :
Les rongeurs n’apprécient pas être à découvert, ou dérangés par la présence humaine. Placez votre composteur près de la maison, où il y a de la vie, et brassez votre compost à chaque apport.
Évitez de coller le composteur à une haie ou un mur où ils pourraient se nicher : laissez–vous la place autour de passer la tondeuse, aussi pour faciliter l’entretien.
Les rongeurs sont omnivores, comme nous, ils mangent de tout ! Si vous compostez vos restes de repas (pain, apports carnés, etc.), enfouissez les et mettez des quantités limitées.
– Enfin, vous pouvez placer un grillage anti-rongeur, pour prévenir des galeries souterraines.
La présence de quelques moucherons dans votre composteur n’est pas anormale, ils font partie des organismes décomposeurs de la matière organique. Cela ne doit cependant pas devenir une nuisance. S’ils sont trop nombreux, votre compost est peut-être trop humide. Dans ce cas, ajoutez de la matière sèche et brassez.
Les moucherons peuvent être attirés par les déchets humides et sucrés : lorsque vous déposez vos biodéchets, mélangez en surface avec un outil et recouvrez de matière sèche.
Non. Les taupes ne sont pas attirées par les biodéchets du composteur, mais peuvent l’être par les vers si celles-ci sont déjà présentes dans votre jardin. Comme pour les rongeurs, il est possible d’installer une grille au fond du composteur, afin d’éviter les galeries souterraines.
Aussi, bien que certains la considèrent comme nuisible, la taupe s’avère être en réalité l’alliée du jardinier : elle aère et ameublit le sol, ce qui augmente le pouvoir drainant du terrain (très utile lors de fortes pluies) et elle l’enrichit en participant au transfert des éléments nutritifs ou chimiques qui le compose.
Le compostage bien aéré ne doit pas provoquer de mauvaises odeurs. Les biodéchets à odeur forte comme les restes de repas sont à mettre en petite quantité et à enfouir. La présence d’oxygène induite par un brassage régulier évite la fermentation des matières. En effet, si le compost n’est pas mélangé, il se tasse et fermente (décomposition en l’absence d’oxygène) : d’autres bactéries se développent alors qui, elles, dégagent de mauvaises odeurs et génèrent des pollutions (libèrent du méthane).
S’il y a des mauvaises odeurs, il est possible que le compost soit trop humide et tassé. Dans ce cas, ajoutez de la matière sèche (feuilles mortes, broyat de bois, carton brun, etc.) et mélangez pour l’aérer et activer le processus de compostage.
Les « gros vers blancs » qu’il est courant de voir enfouis dans le compost sont en réalité des larves d’insectes. Il s’agit de larves de cétoine dorée, un scarabée auxiliaire utile au jardin puisqu’il est pollinisateur.
Ces larves de cétoine dorée sont à ne pas confondre avec celles du hanneton : elles se ressemblent beaucoup mais n’ont pas la même alimentation. Si la larve de hanneton est désaimée des jardiniers car elle se nourrit des racines des plantes au jardin, la larve de cétoine dorée se nourrit quant à elle de la matière en décomposition dans le composteur. Elles n’évoluent donc pas dans les mêmes milieux.
Non, il n’y a aucune distance minimale réglementaire à respecter entre votre composteur et vos fenêtres ou celles du voisin. Nous vous conseillons tout de même de le placer à une dizaine de mètres des habitations, afin d’éviter toute nuisance.
Golfe du Morbihan – Vannes agglomération a fait le choix de proposer à ses habitants un composteur de 390L en plastique recyclé (à partir d’anciens bacs poubelles et caissettes) et recyclable. Il est fabriqué en France, en Gironde. Sa durée de vie est supérieure à 10 ans. Ce composteur est plus facile à monter et à ouvrir qu’un composteur en bois.
Le composteur de 390 L distribué par l’agglomération est prévu pour un foyer de 2 à 4 personnes en moyenne. Cependant une personne seule peut très bien s’en servir : selon la quantité de ses apports, elle mettra plus de temps à obtenir un compost mûr, mais elle aura nettement réduit la quantité de ses ordures ménagères. Au démarrage, il est possible de ne monter que la partie haute du composteur pour qu’il soit de plus petite taille.
Normalement, il n’est pas nécessaire d’arroser le compost. Le couvercle du composteur évite que le compost soit détrempé en période pluvieuse et trop sec en période sèche. L’équilibre des apports entre matières humides et matières sèches joue également un rôle primordial.
Il existe cependant le « test du poing » pour vérifier l’humidité de son compost ; prenez une poignée de compost et serrez le poing :
Si le compost glisse entre les doigts et que de l’eau ruisselle, alors il est trop humide. Ajoutez de la matière sèche et brassez.
Si quelques gouttes seulement s’écoulent et que le compost reste aggloméré lorsque l’on relâche la main, alors le taux d’humidité est idéal.
Si le compost s’effrite dans la main, alors il est trop sec. Ouvrez le couvercle du composteur pour profiter d’une averse, apportez davantage de matières humides ou réduisez l’apport de matières sèches. En période de restriction d’eau, arroser son compost n’est pas une priorité, le processus de compostage peut ralentir ou s’arrêter. Il redémarrera avec les apports suivants.
Non. Il n’est pas nécessaire d’ajouter un activateur de compost (engrais minéraux ou azotés), le processus de compostage se fera très bien naturellement.
Parmi les organismes vivants décomposant la matière organique, il peut y avoir :
- Les vers rouges de compost ;
- Les larves de cétoine dorée, un insecte vert métallisé, auxiliaire du jardin puisque c’est un pollinisateur. Ces larves sont à ne pas confondre avec les larves de hanneton : bien qu’elles se ressemblent, les larves de hanneton se nourrissent des racines des plantes, alors que les larves de cétoine dorée se nourrissent de la matière en décomposition. Si les larves de hanneton se retrouvent donc plutôt dans le jardin, les larves de cétoine dorée restent quant à elles dans le composteur ;
- Des bactéries et champignons ;
- Des moucherons ;
- Des cloportes ;
- Des collemboles (tous petits vers blancs).
Pour éviter les allers-retours en déchèterie : aller en déchèterie est souvent une corvée, cela a un impact environnemental (transport des matières, broyage et libération de méthane), et représente des charges importantes pour les collectivités.
Pour des raisons environnementales : favoriser la biodiversité au jardin, protéger et enrichir les sols, réduire les besoins en arrosage, etc. Les végétaux ne sont pas des déchets mais des ressources pour le jardin : apprenez à les valoriser plutôt que de les jeter. Réduire ses déchets au jardin, en paillant par exemple, c’est moins d’entretien, un jardin plus économe en eau, et des économies : plus besoin d’acheter du compost, du paillis, de l’engrais ou du désherbant !
Tondre plus haut.
Tondre à une hauteur de 6 à 15 cm présente beaucoup d’avantages : l’herbe repousse deux fois moins vite car les racines se développent en profondeur. Cet enracinement permet également à l’herbe de mieux capter l’humidité du sol, donc d’être plus verte et résistante à la sécheresse. Cela permet la floraison de plantes variées, augmente la biodiversité et favorise la pollinisation. Enfin, tondre haut limite la pousse d’indésirables, comme les mousses.
La tonte mulching.
Permet de couper l’herbe finement et de la disperser sur la pelouse pour ne pas avoir à la ramasser. Il est possible d’acheter un kit dans le commerce pour équiper certaines tondeuses.
La tonte de pelouse peut être utilisée en paillage.
Sur 5 cm d’épaisseur si elle est fraîche, jusqu’à 10cm si elle est sèche. La pelouse peut également être mise en petites quantités et bien mélangée dans un composteur (plutôt sèche).
En préventif.
Il est conseillé de privilégier une espèce de gazon à pousse lente, d’utiliser des plantes couvre-sol au pied des arbres et arbustes et d’adapter la tonte en fonction des espaces (en créant une zone en prairie fleurie par exemple, et la biodiversité en sera favorisée).
Tous les végétaux se broient : les branches fines et tailles de haies fraîches ne dépassant pas 1 cm de diamètre (taille d’un petit doigt) peuvent être broyées avec une tondeuse ; et les plus grosses branches à l’aide d’un broyeur de végétaux.
Il est préférable de broyer directement après la taille, c’est plus facile et le paillis obtenu est alors plus nutritif pour le jardin.
Golfe du Morbihan – Vannes agglomération subventionne un service de broyage à domicile. Se regrouper avec son voisinage permet de réduire les coûts et d’optimiser la venue du broyeur.
Le broyat récolté peut être disposé, en paillage, aux pieds des massifs, haies, arbres, plantations du jardin, etc. Il protège le sol, conserve la fraîcheur et l’humidité. Sa décomposition est excellente pour le sol.
Il peut être utilisé dans le composteur en matière sèche structurante : il maintient l’équilibre et assure la bonne décomposition des matières.
Il peut servir à faire une allée dans le jardin, c’est un matériau biologique donc bénéfique pour le jardin et gratuit !
Pour les longues branches, elles peuvent aussi être utilisées en haie sèche. Cette méthode consiste à utiliser des branchages pour créer une haie. Rapide et facile à réaliser, elle offre un refuge à la biodiversité.
Le paillage consiste à couvrir la terre nue avec des ressources végétales : tontes de pelouse, fleurs, feuilles mortes, broyat de bois ou de tailles de haies. Une technique qui n’a que des avantages :
- Diminuer la pousse de plantes indésirables,
- Protéger la terre du gel et de la sécheresse, et éviter le tassement du sol,
- Améliorer la structure du sol par la décomposition de la matière en humus,
- Abriter les auxiliaires du jardin.
Comment pailler ?
- Désherber la surface du sol,
- Griffer pour aplanir la terre,
- Étaler le paillis de façon homogène (5 à 10 cm) dans le potager ou autour des plantes d’ornement.
Le changement climatique nous pousse à revoir nos pratiques au jardin et à faire évoluer notre regard : accepter de voir l’herbe jaunir, de laisser un peu de flore spontanée, etc. Le plan de jardin aide à définir, comprendre et aménager son jardin de façon à ce que son entretien soit simple, tout en favorisant le développement de la biodiversité.
J’ai un petit jardin : si vous souhaitez végétaliser votre jardin sans trop impacter l’espace au sol, les plantes grimpantes peuvent être la solution idéale sur un mur ou une cloison par exemple. Il existe aussi des arbustes à croissance lente, au format adapté pour les petits espaces : azalée, camélia, nandina, oranger du Mexique par exemple. Si vous n’avez pas de végétaux à pailler avec la tonte, la meilleure solution est le mulching.
J’ai un grand jardin : vous pouvez tester la gestion différenciée : bien définir les espaces selon les usages. Choisir de ne tondre que les espaces réellement utilisés peut être une option d’entretien bénéfique pour la biodiversité et moins chronophage pour le jardinier.
Réduire les déchets du jardin
Tontes de gazon, feuilles mortes, tailles de haie…
Les déchets verts s’accumulent dans le jardin. Il existe des solutions pratiques et économiques pour aménager votre jardin, réduire et valoriser au maximum. Avec à la clé de nombreux avantages: moins de déplacements en déchèterie, une meilleure protection des sols et des plantations, la production d’amendements et de fertilisants naturels et un coût de gestion moindre pour les collectivités et donc les contribuables.
Votre jardin et l’environnement ne s’en porteront que mieux !
Le PAILLAGE, un allié pour nourrir le jardin
Protection végétale totalement naturelle et gratuite, le paillage enrichit la terre et facilite le jardinage en limitant des déchets. Découvrez comment valoriser vos tontes de pelouses, tailles de haies et feuilles mortes.